Descartes en Corée du Sud - La fin du Sonderweg - Séance inaugurale du séminaire de recherches "Philosophie et pensée critique"
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Le retour à la philosophie de la Renaissance à Descartes– la fin du Sonderweg et Descartes en Corée du sud
Jaehoon Lee (université nationale de Changwon. Corée du sud)
Aujourd’hui les problèmes des maladies infectieuses, de l'environnement, de l'énergie, du changement climatique nécessitent une solution globale. Ces problèmes ne concernent ni une ethnie, ni une race, ni une classe, mais un problème général concernant tous les êtres humains. Et la guerre de la Russe contre l’Ukraine révèle bien le danger de l’idée de la voie spécifique et du particularisme culturel. La situation internationale d’aujourd’hui exige donc de nous que nous repensions l’universalité de l’homme et rejetions l’idée de la voie spécifique (Sonderweg).
Les critiques de la modernité et de la rationalité par les postmodernes vont de pair avec celle de l’humanité ou de l’universalité de l’homme. Descartes est la cible principale de ces critiques. En Corée du sud, les postmodernistes et des chercheurs de la philosophie orientale s’accordent en ce qu’ils rejettent l’universalité de l’homme et considèrent Descartes comme le symbole de la modernité et de l’eurocentrisme à dépasser. Mais je propose de faire retour à la situation philosophique de la Renaissance – Montaigne et Charron surtout – à Descartes, pour repenser la véritable universalité qui n’est ni dominatrice, ni conceptuelle, ni ontologique, ni déterminée par telle ou telle culture.
Je montrerai aussi que l’idée de la voie spécifique présuppose le « monde-centrisme ». En effet, cette idée, en particulier celle de Heidegger, part de la question « qui est authentiquement au monde ? ». Au contraire, Montaigne, Charron et Descartes ont développé une philosophie selon laquelle l’homme et notre monde ne sont qu’une partie de l’univers indéfini ou infini et où ni le monde, ni l’homme, ne peuvent être le critère absolu de la vérité.